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Elle a passé, la jeune fille
Vive et preste comme un oiseau:
À la main une fleur qui brille,
À la bouche un refrain nouveau.
C'est peut-être la seule au monde
Dont le cœur au mien répondrait,
Qui venant dans ma nuit profonde
D'un seul regard l'éclairerait!
Mais non, - ma jeunesse est finie...
Adieu, doux rayon qui m'as lui, -
Parfum, jeune fille, harmonie...
Le bonheur passait, - il a fui!
Poésie de Gerard de Nerval
Poésie de Gerard de Nerval
Il y a un an, en avril, il lui a écrit ce poème de Gerard de Nerval quand il l'a rencontré pour la première fois. Elle était tellement triste de le lire, elle pleurait, triste pour lui, mais elle ne lui disait pas.
Dès ce moment, elle a résolu de lui rendre heureux, lui donner le bonheur qu'il a attendu, même s'il ne lui demandait rien.
Elle avait déjà un cœur brisé, mais elle ne voulait pas paraître faible, mélancolique. Elle était plus qu'un oiseau, plus vive qu'un petit oiseau. Elle riait en éclats, elle se précipitait pour le voir, elle était énergétique, plein de vie. Que pour lui.
Elle n'attendait pas les fleurs par lui , elle lui donnait des fleurs, car dans la poème il adorait les fleurs. Il les manquait, désespérément. La douceur, la beauté des fleurs. Donc, elle a ramassé les coquelicots, les marguerites, les petits tournesols, tous les fleurs sauvages dans les champs pour lui donner, en printemps. Elle ne les sentait pas beaucoup de la peur de tuer leurs odeurs. Elle a voulu garder la fraîcheur de fleurs, la senteur de fleurs, juste pour lui. En hiver, elle n'avait rien, même pas une pétale. Elle craignait.
Avant, elle n'écrivait jamais les poésies d'amour. Elle commençait ses folies de refrains, juste pour lui, en osant d'évoquer ses sentiments profonds. Elle n'avait pas la honte de l'écrire, son amour pour lui. Elle risquait d'être vulgaire, d'être critiquée, d'être jugée, d'être moquée par tout le monde, même par lui en osant d'écrire ces refrains. Mais elle continuait ses refrains qui ne rimait pas toujours, vers libre, comme son amour, sans règles.
Elle ne cherchait pas à lui plaire avec les paroles fausses ce qui paraissait convenables pour une femme élégante. Elle savait qu'il aimait les femmes élégantes, mais elle a voulu resté la Fille, la jeune fille, naïve, innocente, pure.
Elle voulait juste le voir heureux, à la nuit. Elle ne voulait pas qu'il dormait tout seule, isolé dans la noirceur profonde. Elle restait à coté de lui, tout près comme un homme, pour lui donner la chaleur, pour lui assurer qu'il n'est plus seul, qu'il peut compté sur elle, toujours. Elle lui écrivait des histoires, pour lire avant de dormir, elle les lui envoyait sans cesse pour qu’il dort tranquillement après les avoir lues. Elle avait peur de la solitude de la nuit, qu'elle avait chaque nuit avec elle. Mais elle ne voulait pas donner ce sentiment à lui, donc elle a toujours voulu le souhaiter Bonne nuit, même s'il était loin.
Parfum, elle ne savait pas quoi faire avec ça. Pour son anniversaire, elle lui a offert un parfum, pour qu'il soit heureux. Il ne savait pas c'était à cause de la poème qu'il lui en a offert. Elle ne savait pas si c'est un bon cadeau pour un homme, mais elle lui a juste donné, comme ça sa vie sera parfumée. Elle ne lui écrivait pas une carte pour son anniversaire qu'il avait fêté avec sa famille, sans elle, car elle pensait qu'une carte était trop petite pour lui, elle ne peut pas tout écrire là.
Elle ne voulait pas que le bonheur soit fini pour lui, ni sa jeunesse. Elle lui consolait avec les beaux mots, belles phrases pour lui redonner sa jeunesse, pour lui retrouver le bonheur qui semblait fuir de lui.
Elle vivait un an pour lui, pour l'aimer, pour lui donner les sourires tout en se cachant sa propre tristesse.
Elle ne voulait pas l'amour. Ou d'être aimée, mais aimer, aimer pour rien, aimer sans espoir, aimer pour aimer.
Le bonheur pour lui, comme elle pouvait lui donner. Ouvrir son cœur, l'écouter s'il veut s'exprimer. Harmonie, lui créer l'harmonie tout en souffrant dans un volcan. Elle croyait qu'il était heureux, qu'elle avait réussi. Elle était contente, pour lui.
Un an passé, en avril, ce printemps, Il lui a grondé de ne plus le déranger!
Par Jahooli Devi
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